INFOS PRESSE
L'architecture du bâtiment
Le Grand Hôpital de Charleroi a choisi de s’inspirer d’un modèle architectural en « layers » (ou architecture fonctionnelle). Cette méthode consiste à différencier l’hôpital en plusieurs entités immobilières qui se distinguent les unes des autres par leurs coûts d’investissement, leurs performances, leur flexibilité et leur adaptabilité au marché immobilier. Ce projet réduit et anticipe les coûts de fonctionnement et l’évolution du financement des hôpitaux, et intègre un maximum de flexibilité pour permettre les évolutions futures.
Un bâtiment de 145.000m2
Un hôpital vert
Le projet du GHdC répond à la plupart des critères BREEAM (« Building Research Establishment Environmental Assessment Method », ou la méthode d’évaluation de la performance environnementale des bâtiments). Le bâtiment laissera une large place à l’apport de lumière naturelle via des patios intérieurs. Le niveau de performance énergétique sera exceptionnel : une consommation d’eau minimale couplée à la récupération des eaux de pluie, des technologies renouvelables, l’installation de deux unités de cogénération, des consommations énergétiques à la baisse (LED, éclairage par détection de présence) associées à une géothermie de moyenne profondeur.
Au niveau des finitions, les peintures et revêtements contiendront le minimum de composants organiques volatiles (COV). L’hôpital minimisera la pollution lumineuse et les nuisances sonores.
Des toitures vertes seront installées sur environ 1/3 du bâtiment. Elles présentent plusieurs avantages :
- Un élément d’environnement propice à la guérison.
- Un engazonnement propice aux espèces protégées.
- Une gestion optimale des eaux pluviales.
- Une couche d’isolation thermique au-dessus des membranes d’étanchéité.
Connectivité au réseau de transport public et mobilité douce
De nouvelles lignes de bus desserviront l’hôpital, avec un arrêt à proximité de l’entrée principale.
Des aménagements pour cyclistes seront créés afin d’encourager la mobilité douce. Le RAVeL « La Houillère » (un tronçon de 14 kilomètres qui relie Châtelet à Gosselies) traverse le terrain. Une boucle menant au parc a été aménagée pour favoriser la communication entre les deux espaces.
Le projet médical
Le patient au centre
Le projet médical développé par le Grand Hôpital de Charleroi favorise une approche transversale multidisciplinaire qui place le patient au centre de son organisation. Tous les intervenants médicaux, infirmiers, paramédicaux et de support travaillent en partenariat pour la santé du patient.
La logique des services hospitaliers fait dès lors place à une organisation en pôles de soins regroupés en fonction de la pathologie ou selon une logique d’organes. Cette organisation est déjà effective actuellement et sera transposée au Centre Hospitalier Les Viviers où seront rassemblés les 5 sites hospitaliers du GHdC.
10 pôles de soins ont été créés :
Cœur-Vaisseaux-Thorax, Centre du cancer, Mère-Enfant, Peau-Brûlés-Reconstruction, Gériatrie, Santé mentale, Neuro-Ostéo-Locomoteur, Tête et cou, Médecine clinique, Viscéral.
Ceux-ci sont épaulés par un pôle d’appui clinique aigu, et deux pôles d’appui médico-technique (en Biologie clinique et en Imagerie médicale et Médecine nucléaire).
Ils comptent également sur l’appui des services transversaux que sont les Blocs opératoires, les Soins palliatifs, l’Hygiène hospitalière, la Nutrition et la Pharmacie.
Virage ambulatoire
Pour répondre aux contraintes budgétaires et à l’évolution de la médecine, le nombre de lit diminuera de 30%. Un nombre croissant d’interventions seront réalisées en hôpital de jour où la durée moyenne de séjour ne dépasse pas un jour ou une partie de la journée.
Environ 900 lits, l'un des plus grands hôpitaux de Belgique
Préservation de la biodiversité
Le site des Viviers est repris à l’inventaire des sites de grand intérêt biologique (SGIB). 36 espèces animales et végétales protégées ou menacées y ont été identifiées.
Aux balbutiements du projet, le Grand Hôpital de Charleroi a confié à la Faculté d’Agronomie de Gembloux (Gembloux Agro-Bio Tech, ULg) la mission de réaliser une vaste étude et de prévoir un phasage des travaux utiles au respect et à la préservation de la biodiversité du terrain.
Trois types d’habitats sont reproduits sur le terrain des Viviers
- Une zone humide permanente avec roselière (une roselière existante sur le terrain y a été partiellement déplacée).
- Des milieux herbeux et pelouses rares sur schistes avec mares/flaques temporaires : ils sont nécessaires à la survie du crapaud calamite, du triton alpestre et du triton ponctué.
- Une végétation arbustive et de fourrés.
Aménagement d’espaces favorables aux crapauds calamites
Des barrières à crapauds ont été aménagées de sorte que la population de calamites puisse chaque fois migrer vers une partie du site non affectée par les travaux sans possibilité de retour (de nombreuses buttes permettant de franchir la barrière, mais seulement dans un sens). Plusieurs opérations de déplacement des pontes et des têtards ont été organisées grâce à l’aide de volontaires parmi les membres du personnel du GHdC et sous la supervision de Gembloux Agro-Bio Tech.
Aménagement paysager
Le parc a une superficie de 10,5 hectares, ce qui représente plus de 50% de la surface verte initiale du terrain (17 Ha en tout). Son aménagement a été confié au Bureau Bas Smet.
A la base, le terrain comprenait un terril résiduel. Ses terres (156.000 m³ !) ont été déplacées pour créer un nouveau relief qui constitue une zone « tampon » entre l’hôpital et les riverains. Différentes ambiances ont été conçues grâce à des nivellements et une série de vallons imaginés pour accueillir des plans d’eaux ou des vallées sèches.
1.170 arbres ont été plantés dans le parc. Les pins sylvestres, dont les épines persistantes constituent un écran végétal permanent, côtoient des essences non persistantes (peupliers, prunus et saules principalement) dont le feuillage contraste au fil des saisons. Ces essences ont été choisies pour leur résistance, leurs qualités esthétiques mais aussi… car elles ne provoquent pas d’allergies. Des semences d’espèces végétales d’intérêt (C. erythrea, V. blattaria, E. helleborine) ont été récoltées pour être replantées dans cet écrin de verdure.
La nature comme thérapie
Un hôpital dans un tel environnement naturel, c’est rare. Et au niveau thérapeutique, c’est une chance, une belle opportunité. Le GHdC voit la santé grandeur nature et travaille également à la valorisation de la biodiversité en tant qu’atout thérapeutique : il veut offrir aux patients et aux visiteurs tout le bénéfice d’un environnement naturel, sain et ressourçant où haute technologie et humanité se conjuguent.
Ce parc est jalonné de plusieurs allées asphaltées, accessibles aux poussettes et aux PMR. Il sera accesible tous les jours.
Puits de mine
Le terrain des Viviers héberge un puits de mine et son conduit d’aération. Ce puits fait 1.113 mètres de profondeur, c’est l’un des plus profonds de Belgique. Il a cessé d’être exploité en juin 1959. L’installation a été démantelée et seule a subsisté, jusqu’en 1999 (année de sa destruction), la cheminée de la chaufferie (42 mètres de hauteur) qui avait été construite dans les années ‘20.
Derniers témoignages tangibles
Lorsqu’une mine cesse son exploitation, les puits d’aération sont remblayés avec du schiste, et un bouchon de béton vient obstruer l’accès à chaque étage d’exploitation. La tête de puits a été obturée par un bouchon de béton (50 m environ) recouvert de schistes et d’une dalle de béton en surface. Pour marquer l’emplacement du puits, une pierre gravée indique :
- Le nom et le numéro du puits.
- La profondeur du puits.
- La date de comblement.
La Wallonie impose une surveillance et une maintenance des dispositifs d’obturation établis sur la tête des puits.
Le charbonnage des Viviers Réunis fait partie de la mémoire industrielle de Charleroi. Au XIXe siècle, grâce à l’exploitation du charbon, l’industrie du verre et la sidérurgie rayonnent ; la ville est une des plus riches d’Europe. Après la deuxième guerre mondiale, ces industries déclinent et la situation économique de Charleroi suit le même mouvement.
Mais aujourd’hui, une série de projets emblématiques participent à sa renaissance et le campus santé du GHdC entend également y contribuer en devenant un véritable moteur de revitalisation et de croissance sociale et économique.
Un écrin dans les fondations
La pose de la première pierre est une étape importante dans la construction d’un bâtiment.
Le Grand Hôpital de Charleroi a souhaité en faire un moment que chaque membre du personnel pouvait s’approprier en développant un concept original : déposer dans un « écrin » des objets, des lettres, des souvenirs…qui évoquent des émotions positives pour en faire le symbole de ce que nous laissons derrière nous mais aussi de tous les espoirs que nous plaçons dans le Centre Hospitalier Les Viviers.
L’écrin a été scellé définitivement en présence des responsables politiques et institutionnels au terme d’une cérémonie officielle. Une fois les travaux de l’hôpital suffisamment avancés, l'écrin a été placé dans les fondations. Son emplacement sera ensuite signalé par une dalle, à l’intérieur du bâtiment.
La cérémonie de la première pierre
Une cérémonie de la première pierre du Centre Hospitalier Les Viviers était organisée le 26 avril 2019. Différents intervenants ont pris la parole à cette occasion.
• Christian DENÉE, Président du Conseil d’Administration du GHdC
• Dr Manfredi VENTURA, Directeur médical du GHdC | Dr Selma HAMEURLAINE, Anesthésiste
• David van DROOGHENBROECK, Directeur des Affaires institutionnelles et Chef de Projet Nouvel Hôpital - Centre Hospitalier Les Viviers
• Willy BORSUS, Ministre-Président de la Wallonie
• Mathieu PERIN, Représentant de la Ministre Alda Gréoli
• Paul MAGNETTE, Bourgmestre de la Ville de Charleroi
• Gauthier SAELENS, Directeur Général du GHdC
Contact presse
Service communication GHdC
071 10 52 44-52-53 ou 0474 36 41 67
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