Souriez, vous êtes filmés !

Assurer la sécurité de nos différents sites, des patients et du personnel n’est pas une mince affaire. Si l’équipe de gardiennage du Grand Hôpital de Charleroi compte actuellement 38 équivalents temps plein (dont une partie sur le site des Viviers), les journées restent sportives pour nos agents de gardiennage ! 

Nous sommes allés à la rencontre de cette équipe pour comprendre leur quotidien. Une chose est certaine, il faut une bonne dose de sang-froid …

Imaginez une petite salle, nichée au cœur des urgences de Notre Dame. 8 écrans projettent une multitude d’images provenant des caméras de surveillance des 5 sites hospitaliers et plusieurs téléphones sonnent presqu’en continu. Il faut dire que chaque parlophone de barrière ou de porte sur les différents sites est redirigé vers un de ces téléphones. 

Lever les barrières pour les fournisseurs, ouvrir les portes des urgences, prendre les appels des membres du personnel qui ont des problèmes de badge, répondre aux personnes coincées aux barrières de parking, répondre aux membres du personnel qui ont besoin d’aide dans un service, contacter les sociétés lorsqu’il y a un problème d’ascenseur, … Les tâches sont en réalité aussi variées qu’imprévisibles et aucune journée ne ressemble à une autre. 

Cette salle de dispatching est donc la salle de contrôle principale. Une personne s’y trouve 24h/24. Pas question de discuter plus de quelques secondes avec les personnes qui sonnent à un interphone. Les appels s’enchainent et il faut se montrer efficace et rester attentif. 

Outre la personne qui se trouve dans la salle de dispatching, des agents (de 1 à 3 en même temps selon les sites et les moments de la journée), assurent la sécurité sur le terrain. Pas de tour de ronde défini ni d’horaire précis pour éviter les repérages. Du parking aux 4 coins des bâtiments, l’agent assure une surveillance active et se tient prêt à intervenir si le dispatching lui signale quelque chose. 

Concernant la sécurité du parking, les agents ont le droit d’intercepter une personne si elle est prise en flagrant délit et de la remettre à la police avec qui elle collabore très régulièrement notamment en fournissant les images des caméras de surveillance. Les agents font également de la prévention et peuvent alerter un membre du personnel si la fenêtre de son véhicule est restée ouverte par exemple.

Humanité et fermeté 

Ils sont majoritairement grands et plutôt costauds. L’idée n’est pas de faire peur. Il n’est pas question d’agressivité non plus mais bien de fermeté. Certains sites sont confrontés à davantage de violence, de vandalisme ou de précarité et même s’il faut rester professionnels et fermes, les agents misent aussi sur les bonnes relations et l’humanité pour que tout se passe au mieux.