Tumeurs cérébrales
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Les tumeurs cérébrales sont les tumeurs qui se développent à l’intérieur du crâne dans n’importe quelle zone du cerveau : les hémisphères, le cervelet, le tronc cérébral, l’hypophyse, etc. Les tumeurs médullaires se développent au niveau de la moelle épinière. Le Grand Hôpital de Charleroi propose une prise en charge globale et pluridisciplinaire de ces tumeurs cérébrales et médullaires, bénignes et malignes et des glioblastomes en particulier.
Généralités
Le glioblastome est une tumeur de la famille des gliomes. Il représente 20 % de l’ensemble des tumeurs du cerveau. Il se développe rapidement et s’étend par contiguïté. Après un traitement complet (chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie), la progression de la tumeur peut être ralentie ou stoppée pendant plusieurs mois.
Il existe d’autres types de tumeurs cérébrales : astrocytome de bas grade, tumeur glioneuronale maligne, épendymome, neurinome, méningiome, adénome hypophysaire…
Tous les cas sont discutés en COM (consultation oncologique multidisciplinaire), réunissant les différents spécialistes de la prise en charge des tumeurs cérébrales : neuro-chirurgiens, neurologues, radiothérapeutes, neuro-oncologues, radiologues, anatomo-pathologistes. Ce comité décidera du traitement, mais également du parcours personnalisé du patient pendant et après les traitements.
Diagnostic
Le Grand Hôpital de Charleroi dispose de plusieurs RMN (Résonnance magnétique nucléaire).
La RMN peut intervenir au diagnostic, en phase pré-opératoire (conditions de neuro-navigation),en phase per-opératoire, en phase post-opératoire dans le cadre du suivi.
Pendant l’examen, un produit de contraste est injecté dans une veine du bras pour mettre en évidence certains aspects du cerveau : la circulation de l’eau, la vascularisation (vaisseaux sanguins) ou le métabolisme. On parle aussi de spectroscopie IRM (métabolisme), IRM de diffusion (circulation de l’eau) ou IRM de perfusion (vaisseaux sanguins).
Traitements
La radiothérapie consiste à détruire la tumeur grâce à des rayons. Une séance de simulation est d’abord proposée pour délimiter la zone à irradier. L’irradiation est réalisée sur la tumeur avec des marges, c’est-à-dire une zone définie par le radiothérapeute autour de la tumeur. Le Grand Hôpital de Charleroi développe à ce titre de nombreuses techniques complexes et notamment les radiothérapies conformationnelles et par modulation d'intensité (IMRT), qui représentent les derniers progrès en matière de radiothérapie externe.
Cette radiothérapie dure habituellement 6 semaines. Elle peut être réalisée en ambulatoire, soit en hospitalisation en fonction de l’état de santé du patient. Elle est associée à une chimiothérapie orale, pendant les six semaines de rayons.
En cas de rechute ou récidive, une reprise chirurgicale ou d’autres traitements médicaux peuvent être prescrits : un traitement anti-angiogénique par exemple.
Les antiangiogéniques bloquent l’angiogenèse (la création de vaisseaux qui alimentent la tumeur).
Une deuxième ligne de chimiothérapie peut également être prescrite. On parle de deuxième ligne, lorsque la chimiothérapie est administrée à la suite d'une chimiothérapie de première ligne dont les résultats ont été jugés insuffisants ou lorsqu’elle est utilisée dans le cadre d’une récidive.
Etablissement de soins innovants, le Grand Hôpital de Charleroi propose également à ses patients des essais cliniques. Ces derniers peuvent également être prescrits en première intention.
Les bilans de suivi peuvent être réalisés dans le service d'imagerie médicale. Une IRM sera alors nécessaire pour connaître l’évolution de la tumeur et d’évaluer les conséquences qu’elle a ou peut avoir sur le cerveau.